Le décret, en Conseil d'État, (n° 2009-152 du 10 février 2009 (JORF n° 0036 du 12 février 2009, p. 2506) portant sur l'obligation des professionnels de santé d'afficher les prix de cinq soins dont la consultation (alors que nous avons des tarifs imposés et non modulables) et de cinq prothèses les plus pratiqués, a été publié au Journal Officiel.
Dentistes Solidaires et Indépendants a décidé de contester la validité de ce décret. Notre Syndicat a donc écrit le 9 mars dernier à Madame la Ministre de la santé Roseline BACHELOT, afin de lui faire part de notre préoccupation.
Ce décret ne peut que jeter le trouble dans l'esprit de nos patients qui vont être informé de la "fourchette" de prix appliquée. En ce qui nous concerne, le prix de notre céramique va de la gratuité (les membres de la famille, les parents, les amis, le personnel, les personnes de notre connaissance particulièrement démunies et sans couverture sociale...) à 1,5 fois le prix moyen. Les personnes que l'on ne fait pas payer vont avoir l'impression qu'on leur met de la qualité médiocre et celles qui payent le prix le plus cher ne vont pas apprécier de se voir appliquer le prix plafond. Mettre le prix de la céramique à 0 € à 1.200 € n'apporte aucune information d'autant que nous sommes dans l'obligation de faire un devis précis.
Il faut que les pouvoirs publics cessent de déconsidérer notre profession.
Nous publierons notre lettre dans deux mois soit à la suite de la réponse favorable de Madame la Ministre soit à la suite de la saisine du Conseil d'État d'un pourvoi en annulation du texte réglementaire contesté que vous trouverez en annexe, ci-dessous.
Rudyard BESSIS
Président de Dentistes solidaires et Indépendants
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